Dans un contexte de multiplication des processus de radicalisations parmi les jeunes âgés de 13 à 25 ans, le projet YARIM s’appuie sur un triple constat :
- Des jeunes fragilisés dans leur processus de construction identitaire, fragilités qui constituent un possible contexte d’émergence des radicalisations, y compris religieuses.
- Des phénomènes de distanciation voire de rejet de ces jeunes vis-à-vis des institutions des différents Etats et plus globalement des principes de démocratie
- Une difficulté pour les intervenants jeunesse d’aborder les questions de religion avec les jeunes qu’ils accompagnent.
YARIM innove dans le champ de la prévention des risques de radicalisations violentes en passant d’une logique d’intervention en direction des jeunes à une logique d’écoute active et de coproduction avec ces jeunes, reconnus dans leurs capacités d’expression, et de participation à la vie citoyenne. La parole est donnée aux jeunes, en direction des jeunes et des adultes.